Maison Nouvelles Le Japon arrête d'abord le modder présumé de Nintendo Switch dans la nouvelle ère de la répression du piratage du jeu vidéo

Le Japon arrête d'abord le modder présumé de Nintendo Switch dans la nouvelle ère de la répression du piratage du jeu vidéo

Auteur : Hannah Apr 20,2025

Le piratage des jeux vidéo a pris un tournant significatif, car les autorités japonaises ont procédé à une arrestation révolutionnaire liée à la modification du matériel Nintendo Switch. Le 15 janvier, un homme de 58 ans a été appréhendé par la police japonaise, marquant la première arrestation de ce type dans le pays pour ce type d'infraction. Il fait face à des accusations en vertu de la loi sur la marque pour avoir prétendument falsifié les consoles de commutation Nintendo d'occasion pour leur permettre de jouer à des jeux piratés.

L'homme aurait soudé des pièces modifiées sur les circuits imprimés de ces consoles, leur permettant d'exécuter 27 jeux obtenus illégalement. Ces consoles modifiées ont ensuite été vendues pour 28 000 ¥ (environ 180 $) chacune. Le suspect a avoué les accusations et est sous enquête plus approfondie pour des violations supplémentaires potentielles.

Nintendo, une entreprise profondément touchée par le piratage, a activement lutté sur cette question. En mai 2024, la société a publié une demande de retrait ciblant 8 500 exemplaires de l'émulateur de commutation Yuzu, après le retrait de l'émulateur deux mois plus tôt. Cette action faisait partie du procès de Nintendo contre Tropic Haze, les créateurs de Yuzu, qui a souligné que leur jeu phare, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, avait été piraté plus d'un million de fois avant sa libération officielle en 2023.

Les efforts juridiques de Nintendo contre le piratage s'étendent au-delà de cette affaire. En 2021, la société a remporté un procès contre le site de partage de dossiers de jeu Romuniverse, obtenant 2,1 millions de dollars en dommages-intérêts. De même, en 2018, une autre victoire juridique contre Romuniverse a entraîné plus de 12 millions de dollars de dommages-intérêts accordés à Nintendo. De plus, la société a réussi à bloquer le Dolphin GameCube et Wii Emulat Dolphin d'être sorti sur la plate-forme de jeu PC Steam.

Cette semaine, Koji Nishiura, directeur adjoint de la division de propriété intellectuelle de Nintendo, a mis en lumière la position de la société sur le piratage et l'émulation. Il a noté le débat juridique complexe entourant les émulateurs, déclarant: "Pour commencer, les émulateurs sont-ils illégaux ou non? C'est un point souvent débattu. Bien que vous ne puissiez pas immédiatement prétendre qu'un émulateur est illégal en soi, il peut devenir illégal en fonction de la façon dont il est utilisé." Cette déclaration souligne la bataille en cours de Nintendo pour protéger sa propriété intellectuelle face à l'évolution des méthodes de piratage.